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Vous êtes ici !

Mala­koff scène natio­nale a convié l’au­teur Mathieu Simo­net à mener un grand projet parti­ci­pa­tif : Vous êtes ici.

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Après plusieurs mois passés à arpen­ter la ville et récol­ter des centaines de récits, le projet Vous êtes ici est désor­mais entre vos mains : redé­cou­vrez Mala­koff à travers les yeux et les mots de ses habi­tant·es.

Cette carte a été réali­sée par les étudiant·es du DN MADE Graphisme augmenté – J. Prevert, et les enre­gis­tre­ments sonores par le studio Wave.audio, que nous remer­cions toutes et tous chaleu­reu­se­ment pour leur parti­ci­pa­tion au projet !

Consul­ter ici le recueil.

en parte­na­riat avec la ville de Mala­koff dans le cadre de Mala­koff en fête et avec Paris Habi­tat
— la carte inter­ac­tive et les affiches ont été réali­sées par les étudiant·e·s du
DN MADE de graphisme augmenté du lycée Jacques Prévert de Boulogne-Billan­court
avec le soutien de l’Onda – Office natio­nal de diffu­sion artis­tique

Liste des récits Récits de la zone
Récit
21 ter bd de Stalingrad

Découverte de l'atelier

Au pied d’un grand bâtiment d’une dizaine d’étages, des grilles roses protègent de grandes vitrines. En lettres capitale, il est écrit : ATELIER DE CURIOSITE URBAINE. Je pousse la porte en verre qui produit alors un son caractéristique. Celui qu’on entend lorsqu’on entre dans une supérette. Pourtant ici il n’y a rien à vendre. Une dame d’une cinquantaine d’années m’accueille, avec le sourire. « Pas facile à trouver. Heureusement que c’est écrit en gros au-dessus de la porte. »

Face à moi, c’est Ema. Et c’est mon premier jour. Mon premier jour à Malakoff. Mon premier jour « à la compagnie » - comme j’ai maintenant l’habitude de le dire. Le premier d’une série dont je n’aurais pas supposé la longueur, car ce jour-ci allait débuter un travail collaboratif durable et riche.

Les murs sont recouverts d’étagères sur lesquelles reposent d’étranges boîtes noires ou blanches. Le genre de boîtes qui renferment des choses précieuses, dans lesquelles on stocke des archives ou des trésors. Sur chacune d’elles, une sorte d’étiquette semble afficher un titre.

Je ne comprends pas ces morceaux de phrases jusqu’à ce que je reconnaisse le titre d’un spectacle mentionné dans un article sur le travail d’Ema. Alors que je l‘ai déjà interviewée et ai déjà étudié sn œuvre, je saisis que la femme qui me fait face est entourée de très nombreux souvenirs dont j’ignorais complétement l’existence. Le travail artistique d’une vie qui continue de s’écrire aujourd’hui.

Benoit D.

Vous êtes ici – Image de fond